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Nom :
Charles Vouland interrogé par Henri Amouric Atelier Barrielle
Epoque :
29 mars et 5 avril 2000
Notes :
En 1929, à 15 ans, travaille à l'usine Barrielle (200 employés, 5 usines) dans les bureaux. Joseph Barrielle fondateur de l'usine parlait le provençal. 70 ans. Il avait deux enfants une fille (future Mm Gruet) et un garçon, Paul, puis Jean et Edouard. Puis il passa la main à son fils Paul et son beau fils Emile Gruet (beau-frère de Paul Barrielle). Un ouvrier : 3 F/h et les spécialistes 3,18 F/h. 1934 : Barrielle entre dans la holding La Société Générale des Tuileries de Marseille. Employés à l'heure, forfaitiers, contremaître à la semaine. Auguste Gronchi dit "Gusto" : ouvrier "simplet" qui a perdu une main, porteur au marché, revendeur de salades. Mr Lombard, magasinier, emballait et vendait les carreaux dans le magasin de faïences. 2 mouleurs : Mr Raoul Vaira (à Aubagne, dernière bataille de fleurs 1947-8), Pierre Bonifay, fabriquaient les moules en plâtre. Guilhin (Préparation de la terre). Caillol, Bergon, enfourneurs de 4h à 8h (payés à l'heure, à la cachemaille entre deux portes). Après, les défourneurs, Mr Camoin (Mazanot). Charles Salvaticot était mouleur et payé à la pièce. Chez Barrielle, email au plomb, email stannifère très cher, presse à tuiles plates, rondes grand modèle et rondes petit modèle, plaques de rue (1934) Argile blanche à Saint Jean de Garguier à la carrière Barrielle servait aux carreaux blancs. Autre carrière tuiles et briques à Peypin qui devait appartenir en partie à Merlat. Merlat a fermé vers 1935, 10 ouvriers. La Vve Merlat habitait boulevard Lakanal dans une villa. L'usine à faïence : un artiste peintre espagnol, J. Torné (Tome), décorateur; Paoli italien Carreaux blancs à email stannifère (étain de Bolivie ou Thaïlande (Siam) dont email très cher. Canalisations de maison vernies à l'intérieur au plomb (l'alquifoux) : fait par l'usine à tuyaux où travaillait 2 tourneurs dont Guillaume Sicard. Cruches et tians émaillés à l'intérieur en jaune ou vert (seules la Corse (transport par voiliers Quai Rive Neuve à Marseille, un charretier et deux ouvriers partaient pour charger le bateau) et les Antilles continuent d'en acheter). Couleurs de l'Hospied à Golfe-Juan, ou d'Angleterre (Stoke on Trend?). Cocteau a travaillé à la Faïencerie Nouvelle de Provence pour un décor en Savoie et dans les Alpes Maritimes (Chapelle Saint-Paul de Vence). Barrielle avait son magasin en centre à Aubagne (là où le Merlançon a été recouvert) : Paoli a réalisé une composition 2m50 sur 3m (cygnes, vases amphores, flamand?). Marcel Provence venait d'Aix au magasin. 1932-33: Charles Voulant conçoit et fait une centaine de plaques de rue en relief dans Aubagne (municipalité Boyer), au pochoir (il a pris les photos : rue Mistral, place Joseph Rau (Pl de l'Observance), JJ Rousseau...). 1935 : Charles quitte Barrielle pour son service militaire. Oct 1936 : il est nommé aux PTT à Roubaix puis Paris, puis Marseille. Barrielle n'avait pas de camion mais deux charretiers pour le transport d'une usine à l'autre et des camionnettes. L'usine Richelme située au groupe Provence, concurrencée par le comptoir de la SGTM. Madeleine et Pascale travaillaient à l'émaillage des carreaux à l'usine de faïences. Le spécialiste de la cuisson des émaux : Lucien Lieutaud, père de Louis. Barrielle a fait bâtir un transformateur et un atelier de mécanique (rue d'Isly). Charles a donné la photo d'Edouard Lombardo, santonnier, né Français 15/12/1882 à Aubagne, décédé 25/12/1939. Charles était son beau-fils. Il a son livret de famille. Il l'a connu en 1931-2. Il était un des trois gardes-champêtres habillés en velours noir. Barrielle fabriquait des pots à fraises pour Beaudinard (de culture et sauvages), pots de jardin, puis quelques jarres provençales à colombin. Au début, les soeurs Gastine transportaient les objets à cuire chez Barrielle. Rascasse et éléphant fait par Paoli. L'argile se récolte à la fin de l'été, ceux qui travaillent dans les bassins ne le font pas en hiver. Lombardo achetait les couleurs chez le droguistes puis les fixait avec de la gomme arabique (si trop ça s'écaille). Il vendait des santons aux pompes funèbres de Toulon. Il faisait trois tailles. Il y travaillait entre midi et deux, avant et après le dîner.

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